40 ans, toute ma tête ou presque…

40 ans, toute ma tête ou presque…

« C’est effrayant, tout ce qu’on a envie de dire quand on atteint quarante ans. »

Jean-Paul Fugère

 

Victoria retourne à son obsession. Mais après cet énième échec, elle décide de prendre une pause. Ils ont emménagé dans un nouvel appartement. Nouveau quartier, nouveaux voisins, nouvelle organisation, l’été approche et avec les beaux jours, ses 40 ans. Une nouvelle décennie à venir dans un nouveau contexte.

Mais on ne se débarrasse pas comme ça d’une obsession ! On n’appuie pas sur un bouton pour mettre pause et vaquer à ses occupations. Ce n’est pas grave, je vais essayer. Après tout ça y est j’ai 40 ans ! C’est chouette, une occasion de faire la fête. Je n’ai jamais eu de problème avec mon âge, exceptée à cause de mon horloge biologique. Il n’y a donc pas de raison de ne pas le fêter en grandes pompes.

On m’avait prévenu : 40 ans ! c’est un tournant. Vu que j’ai toujours été en avance sur mon âge, plus mature, plus sage, je pensais que je passerai cet épisode dans le calme et la sérénité. Une grosse fête et la vie continue.

Et globalement c’est ce que j’ai fait. N’oublions pas à quel point je suis toujours la bonne élève qui ne fait pas de bruit. Je n’ai donc pas teint mes cheveux en orange…cette fois-ci (souvenez-vous….), je n’ai pas fait de piercing ni de tatouage mais…j’ai fait MA crise. Une petite « crisounette » mais c’était la mienne 🙂

Gentillette la crise, je ne suis pas une rebelle, il ne faut pas exagérer. C’était tout simple, j’ai tapé du pied pour faire une soirée.  Pas de fête surprise à l’horizon ? très bien je vais me l’organiser moi-même ma « fiesta » (oui j’ai 40 ans, « fiesta » est un mot désuet, je sais. Pas grave, j’assume). Ça va être la fête du siècle, genre une bar-mitzvah, que dis-je un mariage !

Attention ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Bien entendu que mon Alex m’a organisé un anniversaire de princesse. Une journée et un dîner de rêve en amoureux. Juste parfait !

Mais, moi, je voulais THE party, avec ma famille et mes amis.

Je n’avais pas gagné au loto et l’organisation d’une fête pour moi-même je ne sais pas faire. C’est trop stressant. Très vite ma folie des grandeurs fut donc stoppée par la réalité du terrain et du budget, ma réalité devrais-je dire. Je dus me « résigner » à le faire chez moi et réduire le nombre d’invités. Bye bye les 60 personnes, bonjour les 35 (et ce n’est déjà pas mal me direz-vous).

Je ne vais pas vous raconter ma fête en détails même si je suis sûre que vous aimeriez les avoir. Si c’est le cas n’hésitez pas à le signaler, je réfléchirai à une chronique sur le sujet. 🙂

Voilà je l’ai eu ma fête à la maison ! ça, c’est fait !Et c’était top. Comme souvent lorsque je me fais confiance et que j’écoute mes envies. Évidemment rien n’aurait été possibles sans les copines (une en particulier qui est une « tueuse » de l’organisation). Mais ce que je retiens c’est que lorsque j’écoute mon cœur, j’arrive à être heureuse. C’est simple comme ça non ? Et bien croyez-moi (mais je pense que vous le savez déjà), être à l’écoute de soi sincèrement et avec bienveillance ce n’est pas l’exercice le plus facile.

La bienveillance à mon égard ce n’est certes pas ce en quoi j’excelle. En effet, ma crise n’en finit pas. Et pour cause : je ne m’aime toujours pas. Incroyable je croyais qu’à 40 ans on s’aimait nous les femmes ? A priori ce sont les autres. Moi, dans le miroir je ne vois pas une femme belle et sexy. Peut-être parce que je ne le suis pas mais quand même ça devient gonflant de toujours se regarder dans le miroir en se disant « Pas jojo ma poulette ! et ça ne s’améliore pas avec les années. Je suis trop grosse, rien ne me va. » Ces dernières années, à cause des hormones, j’ai gonflé, grossi, abîmé mon corps. Elles ont bon dos ces hormones n’est-ce pas ? Parce qu’au fond soyons réalistes, moins je m’aime moins je prends soin de mon corps. Je ne lui fais pas de cadeau, je le punis. Peut-être pour son/mon incapacité à tomber enceinte. Peut-être parce que je suis en colère ? Parce que tout va trop vite et que je n’arrive pas à être parfaite ? Alors autant me trouver des excuses.

Peut-être qu’il serait temps de m’autoriser à être imparfaite ? Pourtant je le sais que « La femme parfaite est une connasse. » 🙂 🙂  (cf le livre de Anne-Sophie Girard et Marie-Aldine Girard)

Il faut que ça cesse je dois me réconcilier avec mon corps, avec moi. Je vais donc profiter de ces quelques mois de pause dans mes traitements pour me centrer sur mon bien-être physique. Je veux me réconcilier avec la femme que je suis. Peut-être même aller à sa rencontre car je crois que je ne la connais pas.

Idée lumineuse du jour : un shooting photo. Pourquoi pas ? C’est peut-être bien non comme solution pour apprendre à m’aimer ? Ah tiens et je vais aussi me payer un relooking avec Cristina Cordula (vous savez la présentatrice des Reines du shopping). Mais voilà comme 95% des fois je me dégonfle, j’abandonne. Même ma grande soirée pour mes 40 ans j’ai failli l’annuler. Trop compliqué, sans intérêt, ça va être nul, c’est inutile, tout le monde s’en fout.

Quand je suis lucide et honnête avec moi-même. Chaque fois que je baisse les bras c’est parce que je pense ne pas être à la hauteur. Et si je vais plus loin, souvent je considère que ce n’est pas utile, ni nécessaire, voire que je ne le mérite pas, c’est trop.

Vous noterez que je n’ai besoin de personne pour me censurer, pour me ramener à la raison. Je m’y raccompagne toute seule et docilement qui plus est. A cet instant, septembre 2015, revenir à la raison était tout simplement reprendre mon obsession là où je l’avais laissé. C’était donc reprendre le chemin de l’hôpital et du service de PMA.

 

NB: Cette semaine, la suite arrivera plus vite pour me faire pardonner de la semaine passée sans chronique hebdo 🙂

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Il vaut mieux en rire

« Je pratique l’autodérision. La dérision n’a d’intérêt que si on se l’applique à soi-même. Sinon, c’est de la cruauté. »

Gérard Collomb

 

Victoria a repris le chemin de son tunnel. Elle jongle entre son nouveau poste, sa vie de famille et son parcours de PMA (procréation médicale assistée). Elle court, elle court, elle est hyperactive, hyper occupée, hyperémotive. Elle a 40 ans dans quelques semaines.

Il paraît qu’un peu d’autodérision ne nuit pas….

J’ai donc décidé aujourd’hui de vous faire rire ou à minima sourire à mes dépens. C’est aussi l’occasion de vous prouver à quel point l’enfermement peut vous amener à des situations loufoques. Ainsi pour faire référence à la citation de Robert SABATIER d’un de mes post Facebook de la semaine : en construisant ma « citadelle » j’ai « enfermé le monde au-dehors. »

Oui, oui à cette période j’ai laissé le monde au-dehors et ainsi vécu de grands moments de solitude.

Je crois qu’il serait de bon ton de vous raconter un de ces fameux moments. Voilà donc une jolie et rigolote anecdote qui eut lieu pendant cette période de premier transfert.

Je suis en poste sur une nouvelle mission depuis quelques mois. La prise de fonction a été compliquée (je vous raconterai dans un prochain article cette prise de poste fascinante dans la compréhension de l’être humain 🙂 ), je cherche mes marques.

Mes 40 ans arrivent à grands pas et seuls les sourds ne le savent pas. Je le répète en boucle comme un mantra, comme pour me rappeler que la ligne d’arrivée n’est plus très loin. La ligne d’arrivée ? Ben oui celle de l’horloge biologique. Après 40 ans, THE END, plus de bébé.

Je suis sous hormones je ne maîtrise plus mon corps et je maîtrise mes émotions tant bien que mal. Le transfert d’embryons a lieu demain, vendredi. Samedi je dois travailler, encore ! Je suis en plein marathon depuis 6 mois. Les semaines n’en finissent pas. Je dois pourtant lâcher prise et me reposer tout le week-end. Au milieu de mes émotions, de ma culpabilité, de mon syndrome de la « première de la classe », je ne cesse de me dire que l’équipe peut gérer sans moi. L’équipe assure. Je dois être sereine, je peux m’absenter, le boulot sera fait. Personne ne m’en tiendra rigueur et surtout pas mon N+1.

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Enfermée dans ma réalité

Enfermée dans ma réalité

“Il y a toujours mille raisons pour s’enfermer. Sortir est beaucoup plus difficile.”

Claudie Gallay/ Les Déferlantes

Écrire pour retracer le cheminement de ces dernières années, Victoria y tient comme à une bouée de sauvetage. Elle revit chaque instant, elle creuse dans sa mémoire et va chercher les moindres détails pour illustrer ses souvenirs. Elle raconte, elle se raconte, elle vous raconte l’histoire d’une jeune femme en quête de bien-être et de sérénité. Mais surtout et avant toute chose, elle veut partager, transmettre, inspirer et être utile. Petite, elle voulait changer le monde. Plus grande elle veut participer à l’amélioration de ce monde. « Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières » lui disait souvent sa grand-mère. Aujourd’hui, elle a choisi la plume, enfin le clavier, pour apporter sa goutte d’eau et nourrir un de ces ruisseaux qui deviendra une grande rivière. Elle poursuit « ici » son dernier récit qui se terminait avec les mots suivants : « Au fond, peut être aussi, 42 années de recherche de bien-être et de sens m’ont amené ici : là et maintenant. »

 

Certainement et pourtant j’ai l’impression que tout s’est accéléré ces deux dernières années.

Je vous raconte ?

Ok mais vous constaterez assez rapidement que je reviens toujours au même sujet : devenir maman. Comme… si je ne l’étais pas déjà… Je me ficherais des baffes parfois…

Bon, alors que s’est-il passé il y a deux ans ?

Pour être plus précise, tout a commencé l’année de mes 39 ans, j’avais bien galéré avec tous les traitements hormonaux. J’avais surtout été dominée par la peur. Au fond je n’étais pas très à l’aise avec cet acharnement à tomber enceinte. J’avais tout arrêté, espérant que bébé deux vienne naturellement.

Tu parles d’un espoir ! Enfin je ne dois pas tellement croire aux miracles et l’espoir ne devait pas être très intense 🙂 Parce que lorsque ma mère me dit « tu sais mon médecin vient de me donner le nom d’un spécialiste de la stérilité à l’hôpital saint cloud, si tu veux…. »,  je prends les infos.

Oui, ça peut servir. N’oublions pas que comme le dit une grande sage marocaine (une de mes tantes) : « L’espoir fait vivre mais qui vit d’espoir meurt désespérée ». Il faut croire que moi, à cet instant, je dois être désespérée.

En effet quelques mois plus tard, j’ai 39 ans, une énième fausse couche (de quelques jours) à mon actif. La deuxième grossesse naturelle me paraît tellement peu probable que je prends rendez-vous avec ce « ponte » en infertilité.

Ce jour-là, je me rends à l’hôpital, seule, pour un premier état des lieux. Elle, oui c’est une femme, prend mon dossier sans un mot. Le sourire est superflu, on ne sait jamais, on pourrait deviner un être humain derrière sa blouse blanche. Petit bout de femme (enfin je la vois petite), à la poigne de fer, elle doit avoir 55 ans bien tassé. Les cheveux coupés au carré, blonde, elle est assise derrière son bureau dans une pièce sombre. Sévère et glaciale, elle lit mon dossier, une paire de lunettes posé sur le nez. Elle me pose 3 questions et dit : « à votre âge, en l’occurrence bientôt 40 ans, et avec votre dossier, on ne va pas procéder par étape et stimuler pour stimuler, on passe à la FIV (Fécondation In Vitro) directe ».

C’est clair et limpide comme de l’eau de roche. Ce n’est pas chaleureux mais franchement à ce stade je m’en moque. Les médecins chaleureux qui vous voient arriver avec votre détresse et votre carnet de chèques, j’ai donné. Oui je suis dure dans mes propos. Généralement je suis plutôt cool, tellement tolérante que parfois je parais même hyper docile. En réalité, si j’accorde ma confiance, je vais jusqu’au bout de mon raisonnement et me comporte donc en personne confiante. Le revers de ce type de profil, c’est que lorsque la confiance est perdue, il n’y a pas de retour en arrière possible. Ce jour-là, j’en suis là. Tellement déçue par mon dernier parcours, tellement seule dans ma détresse que je cherche un cadre avec des gens qui respectent des règles. Je ne retournerais pas chez mon médecin « de ville ». A priori ces spécialistes ne me décevront pas puisque je n’attends rien d’eux, sauf qu’ils fassent leur job d’accompagnement.

Vous voyez un peu l’état d’esprit dans lequel je suis ? Non ? Alors je continue encore un peu 🙂

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Bizarre? Vous avez dit bizarre? 

Bizarre? Vous avez dit bizarre? 

“Accompagner quelqu’un, c’est se placer ni devant, ni derrière, ni à la place. C’est être à côté.” 

Joseph Templier 


Novembre 2011, Victoria et Alex s’envolent pour leur voyage de noces. Deux ans après leur mariage, enfin, ils prennent le temps. Deux années bien remplies, certes. En 2009, ils se sont mariés puis une jolie Emma est arrivée en grandes pompes dans leur vie. Avec deux mois d’avance, elle a appuyé sur le bouton « couvade fusionnelle prolongée ». Papa et Maman sont donc, depuis, totalement en mode surprotecteurs. Enfin…, surtout Maman. Alex a changé d’entreprise en février 2010 quand Victoria a commencé un nouveau job en septembre 2010. Bref … du changement, du changement et encore du changement. De quoi être bien occupés.

Nous sommes dans l’avion et bizarrement je suis sereine. Pourquoi bizarrement?

Tout d’abord parce qu’à cette époque lorsque je suis sereine c’est suffisamment surprenant pour que ça me paraisse extrêmement bizarre. Vous ne l’avez pas oublié? je suis une névrosée (rires 😂😂) Comme tout le monde me direz-vous n’est-ce pas?

Bref ce n’était pas gagné en montant dans l’avion. Deux jours avant j’étais encore totalement tétanisée à l’idée de laisser mon bébé de deux ans. De prendre l’avion et partir à des milliers de kilomètres tout simplement pour me « la kiffer » avec mon mari. Quelle honte n’est-ce pas ? Oser s’éloigner de sa progéniture juste pour se détendre et profiter? « Sin verguenza! » aurait dit ma grand-mère. Traduction: « sans honte » en espagnol

À cette époque j’avais aussi très mal au dos et de fortes migraines. Et j’avais pris rendez-vous avec un ostéopathe près de chez moi pour ne pas être en vrac en vacances. Il m’avait été conseillé par ma voisine de palier qui m’avait dit  » il est un peu perché, ce n’est pas un ostéopathe tradi mais ça fonctionne ».

Autant vous dire que la flemme l’a emporté sur tout le reste, j’ai donc pris rendez-vous avec M. V parce que c’était hyper pratique. Il était à 200m de chez moi.

La première séance eu lieu 3 semaines avant le départ. Ok il ne m’avait quasiment pas manipulé, il avait utilisé des espèces de lentilles de couleurs qu’il m’avait posés dans le dos. Mais rien d’alarmant. Enfin pas selon mes critères, que l’on soit bien clair.

Et ça semblait marcher car je sortais de la séance complètement HS et le lendemain plus mal au dos.

La seconde eu lieu 5 jours avant le départ pour notre premier voyage en amoureux depuis la naissance d’Emma. J’étais très angoissée, triste, j’avais mal partout et ne me l’expliquais pas. Je ne faisais pas le lien avec notre voyage ou du moins étais-je empêtrée dans mes émotions sans le savoir.

Je pourrais m’arrêter là mais il faut que je vous raconte cette séance d’un autre monde. Ce fut ma première rencontre avec ce que moi j’appelle un « énergéticien ». (Quelques années auparavant j’avais vu in ostheo, « un vrai qui fait craquer », qui m’avait dit  » un jour ce serait intéressant que vous voyez un énergéticien. Le fonctionnement peut paraître un peu étrange mais vous avez de très gros blocages et ce type de technique devrait vous faire du bien »)

A priori M. V devait être ce type de technicien parce que dans le genre étrange, ce jour-là, j’avais gagné le gros lot. Heureusement que je suis hyper « open » sur ces sujets sinon je me sauvais en courant.

Je vous raconte?

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Mon Amérique à moi

Mon Amérique à moi

« Si j’avais dit à mon père, sévère ingénieur, que je voulais écrire, il m’aurait demandé : à qui ? » Maurice Donnay

Victoria débute un nouveau chapitre de sa vie. Emma a bientôt un an lorsqu’elle intègre son nouveau poste. Après quelques galères d’organisation de garde, tout est en place pour commencer sereinement.

Prendre un poste dans une école en septembre c’est rentrer dans le vif du sujet sans préambule. Une journée rapide pour faire le relais avec la personne que je remplace et roule ma poule, quand faut y aller, faut y aller !

Je commence donc sur les chapeaux de roue avec la mise en place de l’évènement phare de l’année quelques semaines plus tard.

Je crois que je n’ai JAMAIS rencontré autant de personnes que lors de ces premiers jours. Les collègues, les étudiants, les entreprises, le réseau, chaque jour était une occasion de découvrir. Découvrir pour comprendre, aller à la rencontre des autres pour deviner et ressentir, le contexte, le fonctionnement, les attentes de l’entreprise et de l’ensemble de mes interlocuteurs.

Parce qu’il n’y a rien de plus efficace que de faire parler les autres de leur métier pour bien le comprendre, je suis donc allée discuter avec mes collègues. J’avais besoin de savoir quels étaient les métiers auxquels nous formions nos jeunes. Parce qu’en toute transparence, en arrivant dans cet établissement, je ne savais pas ce qu’était un ingénieur et encore moins ce que signifiait « systèmes embarqués » pour ne parler que de ce domaine.

Et comme déjà évoqué, dans ma grande méconnaissance du sujet, les ingénieurs, étaient forcément des geeks. Je vous laisse deviner comment je les imaginais. Un peu comme Scott Adams dans le Principe de Dilbert: «Les vêtements sont la dernière priorité d’un ingénieur, pour peu qu’ils soient adaptés à la température ambiante et ne franchissent pas le seuil de la décence. »

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Et si on s’amusait, tout simplement…

Et si on s’amusait, tout simplement…

« Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire, elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer. » Voltaire

Victoria est une passionnée. Entière, elle ne fait jamais dans la demi-mesure. Elle aime ou elle déteste et c’est ainsi qu’elle vit sa quête.

J’inspire, j’expire, je reprends mon souffle. Tout doucement les battements de mon cœur ralentissent et je finis ma balade sportive tranquillement. Qui a dit que la marche nordique n’était pas du sport ?

La semaine reprend son cours et avec elle mes rendez-vous avec moi-même. Cette semaine j’ai de nouveau prévu une séance d’hypnose.

Assise à mon bureau j’observe mon agenda. Mercredi sport, vendredi hypnose, dimanche course à pied…Je m’occupe, je m’occupe, je m’occupe.

L’hypnose…ça m’aide vraiment, depuis quelques années. Ce n’était pas gagné au départ et pourtant aujourd’hui je suis ravie de cette rencontre.

Cette envie de 2éme enfant m’a vraiment amené sur des chemins improbables.

Revenons un peu sur le contexte. « Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse » vous vous souvenez ?

Je voulais reprendre ma vie en mains et continuer à m’amuser dans mon travail. J’avais rendez-vous avec les dirigeants d’une école d’ingénieurs. Je n’avais rien à perdre et tout à gagner.

Accrochée à mon instinct, je rentrais dans le bâtiment. Pas glamour à l’extérieur ! Bon je ne vais pas m’arrêter à ça.

Dès que je rentrais dans les locaux je libérais mon instinct. L’énergie passait bien, les étudiants avaient l’air heureux.

Jusque-là tout va bien.

Je suis reçue par la DRH qui m’accompagne dans une salle de réunion et m’indique que nous attendons les Directeurs de l’établissement avant de commencer l’entretien. Gros coup de cœur pour cette femme chaleureuse, attentive et élégante !

Le duo arrive, un homme, une femme !

On dit que les 30 premières secondes sont décisives lors d’une première rencontre. Il m’en a fallu 3 pour lire en eux. Un binôme complémentaire aussi passionnant que passionné. Joyeux lurons chacun à sa façon et brillants. On aime, ou on déteste. A votre avis, j’ai aimé ou détesté ?

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Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse

Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse

« Je ne connais qu’une liberté et c’est la liberté de l’esprit »

Antoine de Saint-Exupéry

Victoria réfléchit à son projet de vie. Jeune maman, elle veut rester une femme moderne et être un exemple pour sa fille. Son projet : Etre heureuse. Elle vient de rencontrer un chasseur de tête qui sans le savoir vient de lui « sauver la vie ». En quelques mots, il a ouvert une fenêtre et fait entrer une grande bouffée d’air frais dans cette atmosphère étouffante où elle s’est installée.

Je ressortais donc de ce rendez-vous, galvanisée et paniquée. Les deux en même temps ? Oui c’est possible !

Galvanisée parce que Monsieur Grand me confortait dans l’idée que je n’étais plus à ma place. Il  reconnaissait mon mal-être. Il venait de m’autoriser, en tant qu’expert du recrutement et avec son œil extérieur, à exprimer mon désarroi professionnel. Je ne faisais pas un caprice !

Paniquée parce que je ne savais pas quoi faire de toutes ces informations et de toutes ces qualités et compétences que j’avais en moi, selon lui.

A ce moment-là de ma vie, j’étais parfois dépitée, souvent en colère, vivant dans un sentiment d’injustice profond. Mes croyances reprenaient le dessus. J’avais l’impression, consciente ou inconsciente, à tort ou à raison, que l’on profitait de ma faiblesse de femme. Encore une fois, les hommes avaient le pouvoir.

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Une récompense ça s’apprécie

Une récompense ça s’apprécie

Surprise et émue! J’ai été nominée, il y a quelques semaines aux Liebster Award:)

En toute transparence, je ne savais même pas que ça existait. Quoi qu’il en soit ça signifie que mon blog a plu, au moins à une blogueuse. Et ça c’est que du bonheur.

Merci donc à Unevieatatons pour cette nomination! Le temps m’a manqué pour y participer dans la foulée.

Voici donc 11 infos (secrètes) me concernant

1- Je n’aime pas être dans la lumière

2- C’est pour ça que Victoria est un pseudo et non mon vrai prénom

3- Petite , je rêvais d’être écrivain

4- Plus grande je voulais être psy

5- J’ai un labrador sable de 13,5 ans qui est mon super pote

6- Je dis à ma fille que je l’aime 200 000 fois par jour

7- J’adore la nature, les animaux et les grands espaces

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