État intermédiaire

État intermédiaire

“Il n’y a pas d’évolution sans liberté d’essayer.” François Dalle

 

Face à cette page blanche, je souhaite m’atteler à la mission que je me suis attribuée ses derniers mois : vous raconter les aventures de Victoria.

Mais depuis quelques semaines la vie de Victoria est en plein changement. Je dirais même qu’elle est en pleine transition.

Vous connaissez cette expression n’est-ce pas ? Elle est très à la mode.

Transition, synonyme de changement ou même d’évolution, signifie : « passage d’un état à un autre, en général lent et graduel ; c’est un état intermédiaire. » Cette définition correspond assez à l’état dans lequel se trouve Victoria.

Elle est en pleine action, mais là n’est pas le sujet. Active plus que jamais, elle chemine ou plutôt elle se laisse cheminer.

Bizarrement, dans cette période de transition tout va plus vite. On ne parle même pas de temps mais plutôt d’évènements qui s’enchainent. De mécanismes qui se débloquent comme si, d’un coup, d’un seul, la pièce manquante est posée sur le puzzle et commence à apparaître l’image principale. Toutes les pièces sont alors plus faciles à trouver et à positionner sur la table.

Mais pour cela il a fallu accepter, il a fallu lâcher prise, il a fallu avoir confiance et passer à autre chose.

  • Accepter de ne pas être maman une seconde fois. Avait-elle le pouvoir de changer les choses ? Non.
  • Lâcher définitivement cette obsession de « tomber enceinte ». Parce qu’elle ne pouvait rien faire. Sinon se rouler par terre en hurlant « je veux un 2eme bébé ». Ni constructif, ni efficace, croyez-moi.
  • Prendre du recul et avoir confiance en « une » bonne étoile. Reculer pour mieux prendre le temps de vivre, de respirer, d’écouter la vie offrir ses opportunités. Et surtout pour mieux entendre son moi profond. Et, il en avait des choses à lui raconter son moi profond 🙂
  • Pour se libérer et s’aligner avec elle-même. « Qu’est ce qui est bon pour moi, qu’est ce qui me rend heureuse ? Que puis-je faire pour y arriver ? Qu’est ce qui est en mon pouvoir ? » L’alignement : une grande découverte !

Continuez à suivre Victoria. Elle a beaucoup de choses à vous transmettre mais là, elle transite. Elle est dans un état intermédiaire. Elle digère pour mieux vous livrer ses conclusions.

 

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Il vaut mieux en rire

« Je pratique l’autodérision. La dérision n’a d’intérêt que si on se l’applique à soi-même. Sinon, c’est de la cruauté. »

Gérard Collomb

 

Victoria a repris le chemin de son tunnel. Elle jongle entre son nouveau poste, sa vie de famille et son parcours de PMA (procréation médicale assistée). Elle court, elle court, elle est hyperactive, hyper occupée, hyperémotive. Elle a 40 ans dans quelques semaines.

Il paraît qu’un peu d’autodérision ne nuit pas….

J’ai donc décidé aujourd’hui de vous faire rire ou à minima sourire à mes dépens. C’est aussi l’occasion de vous prouver à quel point l’enfermement peut vous amener à des situations loufoques. Ainsi pour faire référence à la citation de Robert SABATIER d’un de mes post Facebook de la semaine : en construisant ma « citadelle » j’ai « enfermé le monde au-dehors. »

Oui, oui à cette période j’ai laissé le monde au-dehors et ainsi vécu de grands moments de solitude.

Je crois qu’il serait de bon ton de vous raconter un de ces fameux moments. Voilà donc une jolie et rigolote anecdote qui eut lieu pendant cette période de premier transfert.

Je suis en poste sur une nouvelle mission depuis quelques mois. La prise de fonction a été compliquée (je vous raconterai dans un prochain article cette prise de poste fascinante dans la compréhension de l’être humain 🙂 ), je cherche mes marques.

Mes 40 ans arrivent à grands pas et seuls les sourds ne le savent pas. Je le répète en boucle comme un mantra, comme pour me rappeler que la ligne d’arrivée n’est plus très loin. La ligne d’arrivée ? Ben oui celle de l’horloge biologique. Après 40 ans, THE END, plus de bébé.

Je suis sous hormones je ne maîtrise plus mon corps et je maîtrise mes émotions tant bien que mal. Le transfert d’embryons a lieu demain, vendredi. Samedi je dois travailler, encore ! Je suis en plein marathon depuis 6 mois. Les semaines n’en finissent pas. Je dois pourtant lâcher prise et me reposer tout le week-end. Au milieu de mes émotions, de ma culpabilité, de mon syndrome de la « première de la classe », je ne cesse de me dire que l’équipe peut gérer sans moi. L’équipe assure. Je dois être sereine, je peux m’absenter, le boulot sera fait. Personne ne m’en tiendra rigueur et surtout pas mon N+1.

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Retrospective Victoria sur Facebook

Retrospective Victoria sur Facebook

Voici quelques-unes de mes réflexions des dernières semaines partagées sur ma page Facebook. Si vous n’êtes pas encore abonné, n’hésitez pas à vous y rendre 🙂

En attendant, voilà ce que vous avez raté.

Publication 21 mars 2017

“Ceux qui s’avancent trop précipitamment reculeront encore plus vite.” dit Mencius, Philosophe chinois.

« Vite, vite », « c’est urgent », « c’est pour hier »…Ces expressions font partie de notre quotidien, de notre langage courant. Embarqués de force dans un mouvement d’urgence, n’oubliez pas de prendre le temps. Une minute, un instant juste pour respirer, observer et repartir tranquillement. Respirer parce qu’au moment de la pause, vous constaterez que dans ce moment d’urgence vous avez « arrêté » de respirer, vous êtes en apnée:) Observer parce que lorsque vous visionnez un film en avance rapide, des passages importants vous échappent et vous empêchent de comprendre l’histoire, non? A la maison avec votre famille, au travail avec vos collègues, en vacances avec vos potes, PRENEZ LE TEMPS, CE SENTIMENT D’URGENCE N’EXISTE PAS.

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Vous croyez au hasard?

Vous croyez au hasard?

« Le secret du bonheur, voyez vous, n’est pas trouvé dans la recherche du plus, mais en développant la capacité à jouir du moins » Socrate

En 2016, Victoria s’est décidé à reprendre une activité sportive régulière. Il fallait une reprise en douceur, pas de sport violent ou douloureux. Elle devait se détendre et éventuellement s’amuser. L’opportunité se présenta en la personne de Lisa, une voisine, qui lui proposa à la rentrée scolaire de faire de la marche nordique avec un groupe. Marcher dans la nature, une semaine sur deux, n’allait pas l’épuiser donc ce fut un grand oui. Les railleries au sujet de ce « sport de vieux » ne tardèrent pas à fuser. Mais Victoria avait trouvé une super coéquipière et comptait bien s’accrocher à ces chouettes moments au milieu de la nature. Avec ou sans bâtons, c’était du sport et bien plus physique qu’il n’y paraissait.

Après une bonne soirée entre amis, le réveil, ce matin, est un peu difficile. Le ciel est gris, il pleut, j’ai envie de rester au fond de mon lit. Mais Lisa m’attend pour rejoindre notre sympathique groupe de marcheurs nordiques. N’essayez même pas de visualiser nous n’avons rien de nordique !!!

Je sais qu’une fois que j’y serai je serai ravie mais là franchement, je peste, je râle en mon for intérieur parce qu’il fait un temps de m… et que nous sommes en mai. Oui les amis, nous sommes en mai, il fait 10 degré et il pleut sans arrêt. Non mais franchement, qu’est-ce que j’ai fait au bon D. !!! A ceci, vous rajoutez que je ne suis pas vraiment fraîche ce matin…je suis à deux doigts d’abandonner lâchement Lisa.

Bon, allez on y va. Nous sommes un petit groupe d’une dizaine de personnes de 40 à 65 ans, le niveau aujourd’hui est relativement homogène. Le coach ne va pas faire dans la dentelle.

Nous entrons donc tous ensemble dans la forêt et là plus que jamais la magie opère à nouveau. Plus que jamais parce que nous sommes au printemps, que les branches sont remplies de feuilles. Nous avançons les uns derrière les autres sur ce premier sentier. Pas après pas nous sommes accompagnés par ces magnifiques et immenses arbres. J’ai l’impression d’être sous une tonnelle, protégée de la pluie par ces branches qui s’enchevêtrent. Je suis fascinée par cette beauté, éblouie par le vert presque fluorescent de la végétation qui m’entoure. Je n’entends plus que le gazouillis des oiseaux, les voix de mes collègues de marche disparaissent.

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Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse

Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse

« Je ne connais qu’une liberté et c’est la liberté de l’esprit »

Antoine de Saint-Exupéry

Victoria réfléchit à son projet de vie. Jeune maman, elle veut rester une femme moderne et être un exemple pour sa fille. Son projet : Etre heureuse. Elle vient de rencontrer un chasseur de tête qui sans le savoir vient de lui « sauver la vie ». En quelques mots, il a ouvert une fenêtre et fait entrer une grande bouffée d’air frais dans cette atmosphère étouffante où elle s’est installée.

Je ressortais donc de ce rendez-vous, galvanisée et paniquée. Les deux en même temps ? Oui c’est possible !

Galvanisée parce que Monsieur Grand me confortait dans l’idée que je n’étais plus à ma place. Il  reconnaissait mon mal-être. Il venait de m’autoriser, en tant qu’expert du recrutement et avec son œil extérieur, à exprimer mon désarroi professionnel. Je ne faisais pas un caprice !

Paniquée parce que je ne savais pas quoi faire de toutes ces informations et de toutes ces qualités et compétences que j’avais en moi, selon lui.

A ce moment-là de ma vie, j’étais parfois dépitée, souvent en colère, vivant dans un sentiment d’injustice profond. Mes croyances reprenaient le dessus. J’avais l’impression, consciente ou inconsciente, à tort ou à raison, que l’on profitait de ma faiblesse de femme. Encore une fois, les hommes avaient le pouvoir.

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La chasse est ouverte

La chasse est ouverte

« Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement. »
Eleanor Roosevelt

Victoria est fatiguée. Ces dernières années ont été épuisantes moralement, professionnellement mais aussi passionnantes et intenses. De retour de son congé maternité, sa direction ne lui facilite pas la tâche. Elle ne se sent plus à sa place et décide,  de « prendre de la hauteur » pour réfléchir sereinement à la suite de son parcours. Problème d’égo ? Juger son prochain ? Quelle perte de temps et pourtant….

Je voudrais être parfaite. Je voudrais réussir en entreprise, être une maman modèle, une épouse dévouée. Et pourtant mon seul ressenti depuis ma reprise est la sensation d’être prise au piège. Oui, je n’avais pas le choix ! Je n’avais plus le choix ! J’avais des responsabilités. Une petite fille pour qui il fallait être un modèle, travailler pour pouvoir tout lui offrir, être présente pour la surveiller et l’accompagner.

Oh my God ! Comment vais-je faire?

Je réfléchissais à toutes les options, raisonnables et déraisonnables. Donner ma démission et partir en courant sans me retourner. Ça lui ferait les pieds à mon boss qui me prenait la tête !

Sérieux ? « Qui suis-je pour juger » certes mais il fallait que je garde la tête froide ! Vouloir mettre quelqu’un en galère, en général, c’est surtout pour notre égo ! Et finalement c’est surtout « l’arroseur arrosé ». Dans le cadre d’une entreprise c’est encore plus flagrant ! L’entreprise continuera d’exister « malgré » votre absence et tant mieux d’ailleurs ! Alors à tous ceux qui se la racontent, prenez votre courage à deux mains et cassez-vous.

« Le cimetière est rempli de personnes indispensables » !

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Mes posts Facebook

Pour celles et ceux qui ne vont pas (encore) sur ma page FB.

Lorsque je suis peu inspirée pour un long article, ou que j’ai peu de temps comme en ce moment où je suis « absorbée » par mon job, je poste sur ma page FB.

Comme je ne voudrais pas que vous ratiez une minute de mes folies:) je vous propose de lire ci-après mes derniers posts. Vous pouvez aussi y jeter un œil directement sur la page @laquetedevictoria

Un  petit bonus: certaines photos ne sont pas encore publiées donc vous les avez en avant-première. J’espère que vous apprécierez le privilège.

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Quand Dark Vador nourrit mon côté sombre…

Quand Dark Vador nourrit mon côté sombre…

Un vieil homme veut apprendre à son petit-fils ce qu’est la vie.

« En chacun de nous, il y a un combat intérieur » dit-il au jeune garçon. « C’est un combat jusqu’à la mort et il se tient entre deux loups. »

« Le premier est ténébreux. Il est la colère, l’envie, le chagrin, le regret, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l’infériorité, la supériorité, les mensonges, la fausse fierté et l’égo. »

« Le second est lumineux. Il est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »

Le petit-fils réfléchit pendant un long moment. Puis, il demande à son grand-père : « Quel est le loup qui gagne ? »

Le vieil homme sourit et lui répond : « Celui que tu nourris. »

Conte traditionnel Cherokee

Paris, avril 2010, Victoria rentre dans les locaux de cette petite école parisienne au 3ème étage d’un immeuble des années 70. Elle est accueillie chaleureusement par ses étudiants et ses collaborateurs. Dans la matinée, les enseignants défilent dans son bureau pour la saluer et la féliciter.

Il est temps de se remettre à l’ouvrage et avec cœur svp. Ben voyons…

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