Retrospective Victoria sur Facebook

Retrospective Victoria sur Facebook

Voici quelques-unes de mes réflexions des dernières semaines partagées sur ma page Facebook. Si vous n’êtes pas encore abonné, n’hésitez pas à vous y rendre 🙂

En attendant, voilà ce que vous avez raté.

Publication 21 mars 2017

“Ceux qui s’avancent trop précipitamment reculeront encore plus vite.” dit Mencius, Philosophe chinois.

« Vite, vite », « c’est urgent », « c’est pour hier »…Ces expressions font partie de notre quotidien, de notre langage courant. Embarqués de force dans un mouvement d’urgence, n’oubliez pas de prendre le temps. Une minute, un instant juste pour respirer, observer et repartir tranquillement. Respirer parce qu’au moment de la pause, vous constaterez que dans ce moment d’urgence vous avez « arrêté » de respirer, vous êtes en apnée:) Observer parce que lorsque vous visionnez un film en avance rapide, des passages importants vous échappent et vous empêchent de comprendre l’histoire, non? A la maison avec votre famille, au travail avec vos collègues, en vacances avec vos potes, PRENEZ LE TEMPS, CE SENTIMENT D’URGENCE N’EXISTE PAS.

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« Tilt » or not « tilt »?

« Tilt » or not « tilt »?

« Notre esprit est une éponge qui s’imbibe de suggestions ». Francis PICABIA

Fin janvier 2016, il fait nuit, Victoria est en voiture, elle rentre du bureau. En général, elle profite du trajet pour téléphoner à ses proches. Mais ce soir-là, elle n’est pas en forme, plutôt déprimée comme c’est le cas depuis quelques semaines. La fin de l’année 2015 a été traumatisante, à bien des égards. La gorge serrée, elle repense aux derniers mois qui viennent de s’écouler.

40 ans! J’ai eu 40 ans en juillet 2015.  Je n’ai pas de problème avec mon âge mais tout de même…. Pour une femme, cela implique beaucoup de choses. Certaines sont imposées par la société telles que la jeunesse et la beauté . D’autres sont incontournables voire inévitables telle que l’horloge biologique pour ne parler que de la maternité.

Je suis donc, au chaud dans ma voiture et je cogite.

4 ans ! 4 ans déjà que nous essayons d’avoir bébé 2. Presque que 4 ans que nous avons recommencé les traitements. Tu penses bien qu’à 37 ans et le passif que j’avais, mon gynécologue m’a de suite prescrit un traitement de stimulation. Et oui naïvement nous pensions qu’Emma étant arrivée presque « naturellement », le 2nd allait ramener ses fesses sans souci. Tu parles, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Non mais franchement, ce n’est pas rigolo si ce n’est pas le parcours du combattant. En même temps c’est un peu de ma faute à vouloir la ramener avec mes grandes théories : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » !! Résultat : quand c’est facile, ça me gave.

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Mon Amérique à moi

Mon Amérique à moi

« Si j’avais dit à mon père, sévère ingénieur, que je voulais écrire, il m’aurait demandé : à qui ? » Maurice Donnay

Victoria débute un nouveau chapitre de sa vie. Emma a bientôt un an lorsqu’elle intègre son nouveau poste. Après quelques galères d’organisation de garde, tout est en place pour commencer sereinement.

Prendre un poste dans une école en septembre c’est rentrer dans le vif du sujet sans préambule. Une journée rapide pour faire le relais avec la personne que je remplace et roule ma poule, quand faut y aller, faut y aller !

Je commence donc sur les chapeaux de roue avec la mise en place de l’évènement phare de l’année quelques semaines plus tard.

Je crois que je n’ai JAMAIS rencontré autant de personnes que lors de ces premiers jours. Les collègues, les étudiants, les entreprises, le réseau, chaque jour était une occasion de découvrir. Découvrir pour comprendre, aller à la rencontre des autres pour deviner et ressentir, le contexte, le fonctionnement, les attentes de l’entreprise et de l’ensemble de mes interlocuteurs.

Parce qu’il n’y a rien de plus efficace que de faire parler les autres de leur métier pour bien le comprendre, je suis donc allée discuter avec mes collègues. J’avais besoin de savoir quels étaient les métiers auxquels nous formions nos jeunes. Parce qu’en toute transparence, en arrivant dans cet établissement, je ne savais pas ce qu’était un ingénieur et encore moins ce que signifiait « systèmes embarqués » pour ne parler que de ce domaine.

Et comme déjà évoqué, dans ma grande méconnaissance du sujet, les ingénieurs, étaient forcément des geeks. Je vous laisse deviner comment je les imaginais. Un peu comme Scott Adams dans le Principe de Dilbert: «Les vêtements sont la dernière priorité d’un ingénieur, pour peu qu’ils soient adaptés à la température ambiante et ne franchissent pas le seuil de la décence. »

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Et si on s’amusait, tout simplement…

Et si on s’amusait, tout simplement…

« Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire, elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer. » Voltaire

Victoria est une passionnée. Entière, elle ne fait jamais dans la demi-mesure. Elle aime ou elle déteste et c’est ainsi qu’elle vit sa quête.

J’inspire, j’expire, je reprends mon souffle. Tout doucement les battements de mon cœur ralentissent et je finis ma balade sportive tranquillement. Qui a dit que la marche nordique n’était pas du sport ?

La semaine reprend son cours et avec elle mes rendez-vous avec moi-même. Cette semaine j’ai de nouveau prévu une séance d’hypnose.

Assise à mon bureau j’observe mon agenda. Mercredi sport, vendredi hypnose, dimanche course à pied…Je m’occupe, je m’occupe, je m’occupe.

L’hypnose…ça m’aide vraiment, depuis quelques années. Ce n’était pas gagné au départ et pourtant aujourd’hui je suis ravie de cette rencontre.

Cette envie de 2éme enfant m’a vraiment amené sur des chemins improbables.

Revenons un peu sur le contexte. « Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse » vous vous souvenez ?

Je voulais reprendre ma vie en mains et continuer à m’amuser dans mon travail. J’avais rendez-vous avec les dirigeants d’une école d’ingénieurs. Je n’avais rien à perdre et tout à gagner.

Accrochée à mon instinct, je rentrais dans le bâtiment. Pas glamour à l’extérieur ! Bon je ne vais pas m’arrêter à ça.

Dès que je rentrais dans les locaux je libérais mon instinct. L’énergie passait bien, les étudiants avaient l’air heureux.

Jusque-là tout va bien.

Je suis reçue par la DRH qui m’accompagne dans une salle de réunion et m’indique que nous attendons les Directeurs de l’établissement avant de commencer l’entretien. Gros coup de cœur pour cette femme chaleureuse, attentive et élégante !

Le duo arrive, un homme, une femme !

On dit que les 30 premières secondes sont décisives lors d’une première rencontre. Il m’en a fallu 3 pour lire en eux. Un binôme complémentaire aussi passionnant que passionné. Joyeux lurons chacun à sa façon et brillants. On aime, ou on déteste. A votre avis, j’ai aimé ou détesté ?

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Vous croyez au hasard?

Vous croyez au hasard?

« Le secret du bonheur, voyez vous, n’est pas trouvé dans la recherche du plus, mais en développant la capacité à jouir du moins » Socrate

En 2016, Victoria s’est décidé à reprendre une activité sportive régulière. Il fallait une reprise en douceur, pas de sport violent ou douloureux. Elle devait se détendre et éventuellement s’amuser. L’opportunité se présenta en la personne de Lisa, une voisine, qui lui proposa à la rentrée scolaire de faire de la marche nordique avec un groupe. Marcher dans la nature, une semaine sur deux, n’allait pas l’épuiser donc ce fut un grand oui. Les railleries au sujet de ce « sport de vieux » ne tardèrent pas à fuser. Mais Victoria avait trouvé une super coéquipière et comptait bien s’accrocher à ces chouettes moments au milieu de la nature. Avec ou sans bâtons, c’était du sport et bien plus physique qu’il n’y paraissait.

Après une bonne soirée entre amis, le réveil, ce matin, est un peu difficile. Le ciel est gris, il pleut, j’ai envie de rester au fond de mon lit. Mais Lisa m’attend pour rejoindre notre sympathique groupe de marcheurs nordiques. N’essayez même pas de visualiser nous n’avons rien de nordique !!!

Je sais qu’une fois que j’y serai je serai ravie mais là franchement, je peste, je râle en mon for intérieur parce qu’il fait un temps de m… et que nous sommes en mai. Oui les amis, nous sommes en mai, il fait 10 degré et il pleut sans arrêt. Non mais franchement, qu’est-ce que j’ai fait au bon D. !!! A ceci, vous rajoutez que je ne suis pas vraiment fraîche ce matin…je suis à deux doigts d’abandonner lâchement Lisa.

Bon, allez on y va. Nous sommes un petit groupe d’une dizaine de personnes de 40 à 65 ans, le niveau aujourd’hui est relativement homogène. Le coach ne va pas faire dans la dentelle.

Nous entrons donc tous ensemble dans la forêt et là plus que jamais la magie opère à nouveau. Plus que jamais parce que nous sommes au printemps, que les branches sont remplies de feuilles. Nous avançons les uns derrière les autres sur ce premier sentier. Pas après pas nous sommes accompagnés par ces magnifiques et immenses arbres. J’ai l’impression d’être sous une tonnelle, protégée de la pluie par ces branches qui s’enchevêtrent. Je suis fascinée par cette beauté, éblouie par le vert presque fluorescent de la végétation qui m’entoure. Je n’entends plus que le gazouillis des oiseaux, les voix de mes collègues de marche disparaissent.

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Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse

Quand la voix de la liberté affronte la voix de la sagesse

« Je ne connais qu’une liberté et c’est la liberté de l’esprit »

Antoine de Saint-Exupéry

Victoria réfléchit à son projet de vie. Jeune maman, elle veut rester une femme moderne et être un exemple pour sa fille. Son projet : Etre heureuse. Elle vient de rencontrer un chasseur de tête qui sans le savoir vient de lui « sauver la vie ». En quelques mots, il a ouvert une fenêtre et fait entrer une grande bouffée d’air frais dans cette atmosphère étouffante où elle s’est installée.

Je ressortais donc de ce rendez-vous, galvanisée et paniquée. Les deux en même temps ? Oui c’est possible !

Galvanisée parce que Monsieur Grand me confortait dans l’idée que je n’étais plus à ma place. Il  reconnaissait mon mal-être. Il venait de m’autoriser, en tant qu’expert du recrutement et avec son œil extérieur, à exprimer mon désarroi professionnel. Je ne faisais pas un caprice !

Paniquée parce que je ne savais pas quoi faire de toutes ces informations et de toutes ces qualités et compétences que j’avais en moi, selon lui.

A ce moment-là de ma vie, j’étais parfois dépitée, souvent en colère, vivant dans un sentiment d’injustice profond. Mes croyances reprenaient le dessus. J’avais l’impression, consciente ou inconsciente, à tort ou à raison, que l’on profitait de ma faiblesse de femme. Encore une fois, les hommes avaient le pouvoir.

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Une récompense ça s’apprécie

Une récompense ça s’apprécie

Surprise et émue! J’ai été nominée, il y a quelques semaines aux Liebster Award:)

En toute transparence, je ne savais même pas que ça existait. Quoi qu’il en soit ça signifie que mon blog a plu, au moins à une blogueuse. Et ça c’est que du bonheur.

Merci donc à Unevieatatons pour cette nomination! Le temps m’a manqué pour y participer dans la foulée.

Voici donc 11 infos (secrètes) me concernant

1- Je n’aime pas être dans la lumière

2- C’est pour ça que Victoria est un pseudo et non mon vrai prénom

3- Petite , je rêvais d’être écrivain

4- Plus grande je voulais être psy

5- J’ai un labrador sable de 13,5 ans qui est mon super pote

6- Je dis à ma fille que je l’aime 200 000 fois par jour

7- J’adore la nature, les animaux et les grands espaces

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La chasse est ouverte

La chasse est ouverte

« Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement. »
Eleanor Roosevelt

Victoria est fatiguée. Ces dernières années ont été épuisantes moralement, professionnellement mais aussi passionnantes et intenses. De retour de son congé maternité, sa direction ne lui facilite pas la tâche. Elle ne se sent plus à sa place et décide,  de « prendre de la hauteur » pour réfléchir sereinement à la suite de son parcours. Problème d’égo ? Juger son prochain ? Quelle perte de temps et pourtant….

Je voudrais être parfaite. Je voudrais réussir en entreprise, être une maman modèle, une épouse dévouée. Et pourtant mon seul ressenti depuis ma reprise est la sensation d’être prise au piège. Oui, je n’avais pas le choix ! Je n’avais plus le choix ! J’avais des responsabilités. Une petite fille pour qui il fallait être un modèle, travailler pour pouvoir tout lui offrir, être présente pour la surveiller et l’accompagner.

Oh my God ! Comment vais-je faire?

Je réfléchissais à toutes les options, raisonnables et déraisonnables. Donner ma démission et partir en courant sans me retourner. Ça lui ferait les pieds à mon boss qui me prenait la tête !

Sérieux ? « Qui suis-je pour juger » certes mais il fallait que je garde la tête froide ! Vouloir mettre quelqu’un en galère, en général, c’est surtout pour notre égo ! Et finalement c’est surtout « l’arroseur arrosé ». Dans le cadre d’une entreprise c’est encore plus flagrant ! L’entreprise continuera d’exister « malgré » votre absence et tant mieux d’ailleurs ! Alors à tous ceux qui se la racontent, prenez votre courage à deux mains et cassez-vous.

« Le cimetière est rempli de personnes indispensables » !

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Vous êtes sur mon nouveau site😀😀😀

Vous êtes sur mon nouveau site😀😀😀

Bonjour à tous et à toutes,
J’ai le plaisir de vous informer de la mise en ligne de mon nouveau site internet

J’espère qu’il vous plaira, que vous continuerez à me suivre et que nous pourrons plus que jamais échanger. Courez le visiter, il est là :
http://laquetedevictoria.fr/
Victoria continue de vous raconter ses aventures et vous donne rendez vous sur ce site, la page FB ou Instagram

Pensez à vous réabonner si vous l étiez 😀

Merci pour vos messages, vos commentaires, vos likes. Grâce à vous je vis des moments magiques.
Je vous embrasse bien fort les ami(e)s

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Qui suis-je pour juger?

Qui suis-je pour juger?

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? »

La sainte Bible, Mathieu 7:3

Un mois déjà que Victoria a repris le chemin des écoliers. Les journées s’enchainent sans passion. Une première pour celle qui bosse depuis 10 ans avec pour seul leitmotiv: s’amuser. Son métier est son terrain de jeu mais depuis son retour de congé maternité, elle ne s’amuse plus. Ce jour là, elle déambule dans les couloirs de l’école. Elle s’arrête pour échanger avec les jeunes qui préparent leurs examens. Ils sont passionnants avec leurs rêves plein la tête mais le cœur de Victoria appartient désormais à sa fille Emma. Elle réfléchit à sa vie, hors de question d’être prise au piège dans un boulot qui ne lui correspond plus.  La question est: pourquoi?

Vous l’avez compris cette reprise est compliquée. Tiraillée entre ma vie de maman et ma vie de working girl,  je ne retrouve pas ma place dans ce contexte de travail.

Je n’ai pas la confiance de mon N+1, en tout cas je ne la ressens pas.

Je vous disais dans mon précédent article que « Personne ne naît manager mais certains ont des facilités …… ou pas » et j’en ai fait le constat régulièrement dans ma carrière.

Et s’il y a bien autre chose que j’ai identifié, c’est que la communication avec  l’autre est un « art ». Je l’ai malheureusement souvent compris à mes dépens.

Je m’explique.

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